Frida Kahlo...
Frida porte au bout de ses pinceaux, désir de mort, désir de vie,
Et jette au ciel de lit, son pauvre corps démis, éviscéré,
Frida embrase de faisceaux tournoyants, l’obscure trahison de l’amour,
Frida éteint sous des voiles denses, la fulgurance de sa douleur,
Frida étreint les pauvres joies qui s’offrent, et danse immobile,
Frida magnifique éclabousse de couleurs le noir de sa vie,
Puis éparpille aux quatre coins, les morceaux d’elle-même martyrisée,
Frida crée, Frida crie en silence, Frida milite...
Et son cri fait une flaque de lumière sur ses toiles accrochées au ciel de lit…
Luciole, sa vie danse et tournoie dans les ténèbres,
Sa douleur plombe le plaisir à boire les couleurs de ses toiles…
Frida aime, Frida peint…Frida brille, enfin ! Frida crie : « Viva la vida » !
eva © 1er mai 2010