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maia kowsky
21 août 2018

Leonor Fini.

 

large

 

Des toiles telles que la Chambre noire, Femme en armure ou D'un jour à l'autre marquent son engagement dans l'univers surréaliste avec une forte connotation érotique. André Breton n'apprécie pas son travail : une femme ne peut avoir dans son univers inquisiteur qu'une place subalterne. Mais il est clair que Léonor Fini fut bien autre chose que l'auteur de petites fantaisies libertines dans des teintes pastel et qu'une amoureuse des chats. 

Elle a vécu (en existant pleinement) à une époque qui ne supportait pas l'idée d'une femme libérée... et rien que ça, pour moi, ça suffirait à me la rendre admirable : "êTRE, EXISTER; envers et contre tout"... Et puis, ce talent qui la classait hors normes... Elle refusait d'être rangée parmi les surréalistes, et certaines de ses toiles sont tellement abstraites que je ne comprends pas ce reniement de la plupart des amoureux de "l'art conceptuel"... 

La bande sonore "Radamisto" de Händel, interprété par Jaroussky se traduit ainsi :

"Ce navire égaré / entre écueils et tempêtes, / nul phare, nul abri / ne l'affranchit de ses craintes. / Ainsi de moi, sans aide, / en proie à des douleurs funestes, / je ne trouve de réconfort / pour mon coeur accablé."

   

 

 

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